Une semaine et demie de remue-ménage, de cours, de mouchoirs en papier, d'anniversaire, de Londres.
D'une part, mes cours.

Certains se calquent beaucoup sur le programme des universités françaises en Communication. D'autres, comme Problems of Modernism, sont très différents. On parle d'art moderne et de sa définition, de ce qui permet certains critiques de parler ou non de "(post) moderne". Bref, c'est très enrichissant. Il faut aussi dire que le fait d'être française aide assez, les professeurs sont plutôt ravis. Sauf que c'est pas parce qu'on est française qu'on connait Foucault et Bourdieu par coeur *sighs*
"The Music Iµndustry" pourrait être un cours très vivant si le professeur avait plus de temps. Il est très compétent, mais comment voulez-vous expliquer le fonctionnement de tel ou tel principe en quarante minutes... D'où la frustration.
Je vais devoir beaucoup travailler, mais je le savais déjà. Les campus dans lesquels j'étudie sont assez différents. Penrhyn Road est grand et tout bouchonné. Knights Park est minuscule, la bibliothèque en désordre, les salles très petites... J'ai parfois l'impression d'être de retour au lycée. Les groupes d'étudiants varient entre une quinzaine et une centaine selon les cours, jamais plus, souvent moins ! Quant aux professeurs, ils sont très à l'écoute et très proches des étudiants. Internet est aussi un outil plus qu'indispensable, tout passe par ce média, absolument tout.
Cette semaine fut aussi celle de mon anniversaire, et ce celui de Julie... C'était pas bien parti du tout. Mais ça s'est bien terminé. Je remercie du fond du coeur ceux qui sont venus, ceux qui ont pensé à moi, qui m'ont souhaité mon anniversaire, en avance ou en retard... Pour une fois j'a

i fêté la chose en petit comité. Et c'était formidable. Revoir mes amis, tout cela n'a fait que rajouter un peu de chez moi à cette maison. J'ai été pourrie gâtée. Pourrie gâtée parce que j'ai la chance d'avoir des amis assez tarés pour venir me voir à Londres... Et pourrie gâtée parce que j'ai d

échiré pas mal de papier cadeau ce soir-là. Au programme, sangria blanche, qui, par manque de temps, était plutôt du vin blanc avec des fruits perdus dedans... Tout ça chez moi, à discuter, à rire de Mickey, de boulets, de coupes de cheveux, de parapluies... Adriane m'est enfin arrivée après un périple plutôt aventureux... J'ai couru, oui, cour

u pour aller la chercher, en faisant des pauses histoire de ne pas tomber par terre le jour de mon anniversaire... Toute belle qu'elle était elle nous a enfin rejoint. Nous sommes allés siroter quelques cocktails chez Oneils. Très bons, ces cocktails, si ce n'est l'odeur... Puis nous avons terminé la soirée dans un club à chanter du Katy Perry. Pour terminer, dormir à 6 dans une chambre de 7m² est faisable, mais très acrobatique.
Je ne remercierai jamais assez chacun d'entre vous. Pour ce que vous avez fait, ce que vous avez dit.
Le lendemain, Anabelle, Paul et Jo

han partaient, quant à moi et Julie, nous avons rejoint Adriane à Londres. Au programme : Camden (évidemment), fish n chips, préparation du meurtre parfait, old pub, faux martinis... Soi dit en passant, je n'ai que rarement vu un personnel de fish'n'chips restaurant si doux ! Conclusion de la journée :
1)Camden est un piège à porte-monnaie
2) Ne jamais, JAMAIS énerver Julie dans le métro
3)Quand un fish'n'chips est à 7minutes, c'est 7minutes, pas 5
4) Le

Vermouthhhh, c'est bien
5) Le bus, c'est bien
6) Le lit d'Adriane, c'est bien
Le lendemain, Julie repartait pour le Danemark... Alors que moi je restais j'ai réalisé que j'habitais ici, réellement. Qu'Adriane est redevenue ma "voisine". On a passé la journée à Camden avant de prendre le bus et de rester coincées dans les embouteillage d'Oxford Circus, un vrai

souk pour riches, une ruche... Impressionant de monde. Puis ce fut Buckingham, Green Park et ses chaises longues payantes, sushi time, DVD night et dodo.
Je viens de rentrer à Kingston, et lorsque je suis sortie du train je me suis sentie "chez moi". Impression qui m'a surprise, mai réconfortée. J'ai commencé à faire mon petit nid par ici.
Mais La France me manque. Elle me revient presque en entier le week-end prochain et j'ai déjà du mal à patienter.
Euge