vendredi 5 février 2010

If you crash your car into your best friend's house...

Hier soir je suis allée diner avec Dani à Camden dans  un pub Londonien d'une très belle réputation nommé  le Loch Tavern. Plus tard dans la soirée, un musicien venant de York, Benjamin Francis Leftwich, (anciennement Lights) jouait un set acoustique tout soyeux. Assises par terre devant la scène à décuver notre vin et digérer notre repas, on s'est un peu perdues dans les nuages sonores de sa douce petite voix. J'avais déjà écrit un article sur lui, à la belle époque de Com"Together - article qui a disparu à jamais, puisque mon ordinateur a effacé tous mes dossiers au printemps dernier et que le site web a été hacké. Si quelqu'un a conservé une copie, pitié donnez-la moi, c'était mon plus bel article...
J'avais un peu l'impression d'être de retour à York. C'était agréable.
On est ensuite rentrées en train à Kingston, fatiguées, comateuses, mais heureuses à vrai dire. Puis ce matin j'ai eu cours de littérature avec un professeur spécialiste de Salman Rushdie, physiquement moitié Christophe Willem moitié Matt Bellamy... 

Et depuis quelques heures je mange mes bouquins, je bois du thé, et j'écoute Elliott Smith.

Be content with what you have and take joy in the way things are. When you realise you have all you need, the World belongs to you.

Cette phrase assoupit un temps les tourments du héros du roman que je suis en train de (re)lire. Ce héros qui se dit brisé en millions de petits morceaux.




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