Parfois il nous arrive d'être à Kingston, à une heure du matin. La fatigue est là quelque part, mais loin dans la file d'attente. Au guichet, c'est plutôt les pensées encore toujours qui arrivent en lambeaux désorganisés. Les français ne savent décidémment pas faire la queue.
Tout s'emmêle s'entrechoque ça coupe un peu ça saigne ça coule un peu trop peut-être.
Et même si l'on suinte l'amertume rien ne peut justifier l'abandon alors on prend ça comme une saignée guérissante et bénéfique, une catharsis de l'âme, le whisky de l'alcoolique. Façon d'adoucir les angles des doutes, de limer les pointes du coeur. A défaut de supprimer les tâches qui enduisent l'égo de dégout, trouver un diluant, un apaisant, un camouflage. Donner l'illusion du bien, consoler ses proches et retourner son sourire vers le haut, c'est bien ça. Puis on plonge ses neurones dégoulinant de trop de retenue dans un puit d'informations académiques. La nourriture de l'esprit apaise l'appétit de cet affolement incontrôlable qui s'enracine dans les membres. L'année a commencé, le travail aussi, le beau travail, qui ignore la nuit tombante, les paupières qui dégringolent, les crampes stabylotées.
Puis ensuite, on trouve quelqu'un qui résiste aux mensonges et qui creuse, plongeant corps et coeur ouvert dans ces irrationnels buissons de ronces. Il se mutile aussi à rester trop près trop longtemps mais c'est un odieux mal pour un éternel bien.
Après tout ça, difficile de ne pas trouver de prises auxquelles s'agripper pour ralentir la descente.
Tout s'emmêle s'entrechoque ça coupe un peu ça saigne ça coule un peu trop peut-être.
Et même si l'on suinte l'amertume rien ne peut justifier l'abandon alors on prend ça comme une saignée guérissante et bénéfique, une catharsis de l'âme, le whisky de l'alcoolique. Façon d'adoucir les angles des doutes, de limer les pointes du coeur. A défaut de supprimer les tâches qui enduisent l'égo de dégout, trouver un diluant, un apaisant, un camouflage. Donner l'illusion du bien, consoler ses proches et retourner son sourire vers le haut, c'est bien ça. Puis on plonge ses neurones dégoulinant de trop de retenue dans un puit d'informations académiques. La nourriture de l'esprit apaise l'appétit de cet affolement incontrôlable qui s'enracine dans les membres. L'année a commencé, le travail aussi, le beau travail, qui ignore la nuit tombante, les paupières qui dégringolent, les crampes stabylotées.
Puis ensuite, on trouve quelqu'un qui résiste aux mensonges et qui creuse, plongeant corps et coeur ouvert dans ces irrationnels buissons de ronces. Il se mutile aussi à rester trop près trop longtemps mais c'est un odieux mal pour un éternel bien.
Après tout ça, difficile de ne pas trouver de prises auxquelles s'agripper pour ralentir la descente.
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I don't even want to know
I know my place
I hate my face
I know how I begin
And how I'll end
Strung out again
Standing, smiling on some fantasy island
Waving at my lost reflection again
But a tide coming in
And I'm strung out again"
ps : certains d'entre vous auront peut-être compris, j'ai commencé les cours, j'en parlerai plus en fin de semaine !
Coucou,
RépondreSupprimerJ'espère vraiment que ça va passer... Dis toi que: J-13... J'espère que ceci peut t'aider à surmonter... un peu... Moi j'y arrive =) et je suis là, pour toi, tu le sais!
<3
Sum