samedi 5 décembre 2009

Everyone loves a breakdown

Quand même, York en quelques mots. J'avais peur d'y retourner, parce que cette ville représente le début de tout, un peu. J'avais peur de revivre l'été 2008 à travers le paysage, comme cela m'arrive souvent.
Pourtant une fois arrivée à la gare tout était sourire, j'ai reconnu son odeur, son climat (...), son aura. Paul est venu me chercher, et malgré le train et le réveil matinal, je me sentais pleine d'énergie. On a donc flâné en ville, puis le soir même j'avais rendez-vous avec un ami, qui n'est jamais venu... La soirée commençait mal. J'étais déçue, très déçue, et je le suis encore. Alors j'ai passé ma soirée seule dans le brouillard de York Et en fait, c'était une plutôt belle compagnie. J'ai admiré la ville comme j'aime le faire toute seule, je suis passée par toutes les émotions possibles, je me suis même sentie d'humeur "Noël". C'est alors que je suis passée à Betty's acheter du Ginger Bread - que j'ai quelques minutes plus tard donné à un SDF qui jouait de l'harmonica dehors, les yeux tous vides. Il en avait plus besoin que moi. J'ai continué ma promenade, parlé à deux-trois inconnus totalement ivres, et attendu le bus pour rentrer une heure plus tard - heure qui fut rapide grâce à une très jolie conversation que j'ai eue avec un couple qui attendait aussi.
Le lendemain, j'étais exténuée, car je n'avais pas dormi (surprenant...). Paul avait travaillé tard, il n'était donc pas au meilleur de sa forme non plus. Nous avons quand même décidé de braver la pluie et le froid en milieu d'après midi avant d'aller au "Duchesstival", où, entre autre, Hijak Oscar, The Buccaneers et The Blueprints jouaient. (devinez pourquoi j'y étais...). Là-bas j'ai revu mes amis. C'était comme si je les avais vu quelques jours plus tôt, mais quelle frustration de ne pas pouvoir communiquer dignement, à part entre deux concerts. Mais j'ai quand même passé un très bon moment. Il y a des gens comme Stu qui donnent juste envie de sourire, alors parfois il est bon de les revoir.
Le lendemain, avant de prendre le train, j'ai vu Andy, avec lequel j'ai beaucoup discuté - nous n'avions pas réellement parlé depuis très longtemps.
Le plus drôle, c'est qu'aucun ne sait. Mais c'est mieux comme ça je crois.

Puis j'ai pris le train. Et quand je suis revenue à Londres, l'odeur du souffle du métro m'a ramenée à la maison. Comme lorsque l'on rentre chez soi après un long périple, ou de longues vacances. Ce soir je vais voir Grammatics, et là encore je ne sais pas trop comment je vais me sentir, mais je sais que ce sera probablement positif.




(j'aime bien parce qu'à la fin il crie un peu, ça me fait penser à qui a écrit la leeeeettre?????)

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