J'ai passé ma soirée au niveau quatre d'une arène Londonienne. En état de totale contemplation, de décollage, de questionnement. J'ai laissé mon esprit naviguer entre les notes, tout en me demandant si finalement, ce n'était pas cela, la quiétude. S'acharner à se terrasser pour ensuite gouter aux plaisirs exquis de la remontée. Puis retomber pour bien se rendre compte de ce que l'on a vécu.
Mon corps entier a fait une éruption d'adolescence, une régression bienfaisante dans l'âme nostalgique des passions juvéniles et bornées. Celles qui compriment les poumons, qui crachent du ressenti. Même de très loin mes sens ont su capter l'odeur du spectacle. J'ai frissonné, j'ai eu ma dose.
(En bref, c'était pas mal.)
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