vendredi 20 novembre 2009

"It doesn't seem the human race will make it through the year"

"Je suis remplie de pus. Je suinte le liquide de l'amertume, l'acide de la colère, la mélasse de la tristesse. J'empeste des années de détritus de sentiments lourds de larmes gluantes. Elles rampent le long des pustules de mon âme qui, saturées de bile noire, éclatent sous les lames patientes du temps qui passe. J'ai beau les presser de mes doigts glacés, jamais elles ne s'arrêtent d'épandre leurs venins visqueux. Et je pue le malheur de vivre comme la mort sourit aux courageux."

Woah.

mercredi 18 novembre 2009

lundi 16 novembre 2009

Miroslow Balka at Tate Modern

Ce truc est totalement surréel. J'étais sceptique, très sceptique, mais toujours est-il qu'une fois rentré là-dedans, rien n'est pareil.
En plus j'ai peur du noir....

I want to live to see the sun break through these days

Patrick Wolf, c'est l'un des artistes avec lequel j'ai passé mes adolescentes années.
Je me souviens qu'à 14 ans, quand mes insomnies se sont installées pour de bon à cause de mon corset, j'écoutais Pigeon Song et Demolition pratiquement tous les soirs.
Je me souviens que j'imprimais des posters de Wind In The Wires avec ma HP, qualité quatre-feuilles-A4-découpées-comme-on-peut-quand-on-a-que-paint-comme-logiciel.
Je me souviens de This Weather et des soubresauts et des hoquets incompréhensibles.
Je me souviens aussi du livre To The Lighthouse, que j'ai un jour bêtement acheté en remarquant le nom de l'auteur, une certaine "Virginia Woolf". Livre qui est devenu l'un de mes livres de chevet.
Je me souviens aussi que j'ai passé mon bac en écoutant The Magic Position en boucle. La philo avec The Stars, l'histoire avec Augustine, et l'oral d'anglais avec le live acoustique de la tournée Wind In The Wires, en Hollande je crois...
Enfin, je me souviens de cet été quand j'allais me promener seule, à l'écouter très fort répéter que The Sun Is Often Out, à tenter d'y croire aussi.
Bref, je sais bien que tout ça parait ridicule, mais il est très facile de s'attacher à un artiste lorsque sans le savoir il accompagne toute une partie de la vie comme cela.

Alors hier soir j'étais dans un magnifique théâtre, et quand il est arrivé, j'avais les larmes aux yeux, un peu comme si j'avais 5 ans et que le père Noël m'amenait des cadeaux en avance.
Il y avait des violons, des basses, des violoncelles, une flûte, une batterie, un ukulélé, un piano, du matériel électronique, des invités, des costumes "avant-garde", des paillettes, une boule à facette, des plumes...

Thank you so much Paul. I'm forever grateful for you keeping your promise.







And it's a nice show, the one we perform

Samedi soir je suis allée voir Kasabian en pensant très fort à Eline. Elle aurait adoré. C'était la première fois que je mettais les pieds à la Wembley Arena, qui ressemble fortement à la Halle Tony Garnier, mais en plus petit.

C'était un vrai show, celui que les groupes réservent aux capitales. Deux groupes de première partie. Les soporifiques Dead Horses (j'ai du mal à intégrer le concept "je balance une chaîne sur une chaise, mais surtout je fais de mon mieux pour ne pas être en rythme") et Reverend And The Makers (Yorkshiiiiiiiiiire), qui, à mon grand bonheur, n'ont pratiquement joué que des titres du premier album.

Puis Kasabian, de vrais showmen, pour résumer. J'ai beaucoup apprécié le jeu des écrans, entre les plans ordinaires du groupe sur scène et des textes littéraires ou scientifiques  basés sur la folie humaine.  Mais surtout, Noel Fielding... Oui je sais, c'est pathétique de mettre ce détail en avant, mais sérieusement, personne ne s'y attendait. Les rideaux étaient fermés, le public attendait le rappel avec impatience, et là, paf, Noel Fielding les ouvre, pose son regard espiègle sur la foule quelques secondes, et commence à envahir la scène de toute part, tentant de jouer son rôle de "Vlad the Impaler" à la perfection... Sauf que, entre l'air ahuri du public et son rôle sur scène, il était mort de rire. J'ai pris une vidéo en pensant très fort à Julie, Anabelle et Magali, la voici (le son est médiocre mais l'image est ok).
Pour ceux qui ne savent pas qui est Noel Fielding (ce qui est, disons-le, très peu probable si vous me connaissez...) c'est un de mes comiques anglais favori, notamment dans un show hilarant qui s'appelle "The Mighty Boosh" auquel je fais perpétuellement référence quand je parle - au grand dam de mes interlocuteurs . Il est très populaire ici en Angleterre, et il a récemment collaboré avec Kasabian pour le clip de "Vlad the Impaler" (video ci-dessous).

Le retour à Kingston en métro et train fut lui aussi très jovial. Pendant disons une heure, les passagers tentaient de rendre les bouchons du métro plus supportable en chantant "lalala" sur l'air de LSF, qui fut d'ailleurs jouée et rallongée autant que possible à la clôture du concert.

Merci Paul !!


jeudi 5 novembre 2009

20's party

Londres, un club privée, une soirée à thème organisée par la French Society: poker et Twenties style.
Adriane et moi, des cocktails, des airs d'aristocrates, la belle soirée. C'était bien j'étais bien.


Release

The city is not that far 
Made from the sun you are 
Oh what a star you are 
The city is not that far. 

Life in black and white 
My lord what a perfect sight 
I'll lose this, I always do 
I'll lose this, I always do 

Release find your peace my love.
 
























Kingston by night. J'essaye comme je peux. De profiter.

Halloween


Halloween en croisière sur la Tamise. 3 jolies heures passées à rire, danser, discuter, se les cailler. Cadre idyllique, moi qui admire les paysages citadins nocturnes. J'envie les chats d'y voir si bien la nuit.

(-> Sur le bateau)



Canary

Evil London Eye

mardi 3 novembre 2009

Would anybody shut me down

Dingue. On est poussé à bout par les insomnies et autres. Une pauvre conversation fait déborder le vase... Et tout recommence, tout revient.
Maintenant ça pique et demain je vais devoir mettre un grand bracelet.

Does that make it a sin?


Dead Weather. De gauche  à droite : Benjamin Galopin Jack Lawrence (The Raconteurs & The Greenhornes), Alison Mosshart (The Kills) , Jack White (doit-on encore le présenter ?), Dean Fertita (Queens Of The Stone Age).

Des têtes plus ou moins camées, et moi qui ramène mes petits pieds au HMV Forum après une après-midi fort sympathique à déambuler en ville pendant des heures, à regarder la nuit tomber.
J'étais seule, mais honnêtement, c'était le cadet de mes soucis. Bien placée, un livre à la main pour patienter. En première partie, un groupe que j'avais déjà vu et apprécié à Lyon, les Jim Jones Revue.
Puis les Dead Weather. La première fois que j'ai entendu parler d'eux, c'était cet été, dans ma campagne un peu perdue, en feuilletant au Champion du coin le dernier numéro des Inrocks. Une photo A4 dans les premières pages et moi qui me frotte les yeux en me disant que, non, les quatre ensemble, c'est juste pas possible.
Et si.
Et en live, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux qu'en CD. Alison Mosshart était complètement high, ivre, ou je ne sais-je, mais elle a cette façon d'interpréter ses morceaux qui rend son comportement totalement sensé.
Sortie de la salle, je suis rentrée sous la pluie, prenant le train. J'étais euphorique et extenuée à la fois. En fait, j'avais l'impression d'avoir bu.

Vidéo prouvant que Jack White, c'est dieu un peu.
Vidéo prouvant que The Dead Weather, c'est bon pour la santé. Et sex.



Merci ♥

dimanche 1 novembre 2009

Panic Switch

Nom de Dieu qu'est ce que je les aime eux. Qui m'aurait dit quand j'avais 16 ans et que je chantais Lazy Eye dans les couloirs d'Herriot qu'à 20ans je les verrai en première partie de Placebo à Londres... Vivement le mois de décembre.