Cela fait bien longtemps que je n'ai pas réellement mis à jour mon blog. Entre mon retour à Kingston, ma semaine de bonne maladie, la venue de Romain, mon escapade à Bristol et la rentrée, j'ai eu, dirons-nous, peu de temps à consacrer à cette page. Mais surtout, j'écrivais une nouvelle, d'une vingtaine de pages, que j'ai terminé en sept jours. Elle m'a servie de défouloir. Le mois de janvier est mieux passé que prévu. Reste le mois prochain, que je redoute comme la peste depuis mon année de seconde où j'ai passé mes vacances de février à pleurer matin et soir dans mon lit sans réellement cerner le problème. Depuis je répète rigoureusement le même scénario à chaque fois. On verra.
Update : ah bah ça y est le mois de février vient de s'abattre sur moi. J'en prend plein la figure, c'est que c'est un généreux, cette année. Grand cru 2010.
Je rentre en France pour une petite semaine mardi prochain. J'ai hâte. Ici, j'ai repris les cours depuis peu. La masse de travail est spectaculaire et le temps passe bien rapidement. On nous demande vraiment énormément. Enfin, I will manage. C'est pas comme si je ne bossais pas dur.
Alors que je terminais goulument ma crise de nerf (liée à mon retour en Angleterre et à l'état pitoyable de ma maison), ma colocataire Dani s'est gentiment proposée pour me sauver la vie : elle m'a emmenée quatre jours à Bristol, la ville dans laquelle résident ses parents.
Figurez-vous que c'est une très jolie ville, ce qui est, en toute honnêteté, chose rare en Angleterre. On y trouve beaucoup d'espaces verts. La ville est en pente, ce qui fait qu'une fois au sommet la vue est exceptionnelle. L'organisation de la ville est parfois très particulière, surtout en ce qui concerne les trottoirs : ils font parfois plus de deux mètres de haut. Avant, cet espace était la plupart du temps réservé aux chevaux ; maintenant, tout a été reconverti en magasins divers. Ci-dessous vous verrez quatre photos. Sur la deuxième, je marchais sur l'un de ces fameux trottoir.
Les magasins sont aussi très intéressants, souvent uniques et assez petits. Quant aux habitants, ils ont un style très personnel, indé, dirons-nous. Il faisait très froid mais nous avons passé de très jolies journées à faire les magasins, à visiter, à découvrir. Je suis notamment tombée à moitié amoureuse d'un café nommé "The Boston Tea Party". Déjà, j'adore le nom. Mais surtout, leur café latte, quel latte ! J'en rêve encore la nuit.
Les parents de Dani furent fort agréables et accueillants, sa mère m'a d'ailleurs fait visiter beaucoup de charmants endroits. J'ai même vu des vignes...
Sinon, J.D. Salinger est mort. L'auteur d'un de mes livres favori, qu'une amie très chère m'a offert il y a quelques années de ça. Oui, c'est si commun de parler de ce roman, The Catcher In The Rye, comme un bouquin qui change la vie. Beaucoup de gens disent ça. Et bien, peut-être le disent-ils parce que son pouvoir est tout simplement incroyable.
N'empêche, depuis je fais toujours attention à la façon avec laquelle je tiens la main de quelqu'un.
___________
... she was terrific to hold hands with. Most girls, if you hold hands with them, their goddam hand dies on you, or else they think they have to keep moving their hands all the time, as if they were afraid they'd bore you or something. Jane was different. We'd get into a goddam movie or something, and right away we'd start holding hands, and we won't quite till the movie was over. And without changing the position or making a deal out of it. You never even worried, with Jane, whether your hand was sweaty or not. All you knew was, you were happy. You really were.