mercredi 22 septembre 2010

Fond farewell to a friend

Mon année erasmus est terminée... Alors aurevoir.
 Maintenant c'est ici que ça se passe.

mercredi 26 mai 2010

Luxure religieuse

Alors j'étais en train de jouer à Facemon (no comment, les Pokémons me manquent).
Et puis je me suis dit 'tiens je vais mettre un peu de Saez, ça fait longtemps'
Donc j'ai mis Je veux qu'on baise sur ma tombe.
Alors que je nourrissais Albert, mon Facemon, d'une pomme rouge pour qu'il mette la pâtée à son futur adversaire...
Boom les pleurs. Comme ça sans prévenir, j'ai cligné des yeux et j'ai eu du sel plein les joues. Les lèvres boudeuses, les sourcils froncés et le regard planqué sous la moquette. Je ressemblais à un enfant à qui on a tué son doudou injustement d'un coup de revolver imaginaire.
J'ai jamais ressenti grand chose en écoutant Saez, j'aime bien de temps en temps c'est tout. Généralement son accent me fait rire ('dans le gouffre sacrayyyy').
Est ce qu'un petit cocon fan de Saez papillonnerait maintenant dans mon estomac? En tout cas j'ai des petites vagues et c'est pas la digestion.

Du coup je me suis dit que vous voudriez peut-être pleurer aussi :



J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau, que c'est beau d'aimer.
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes
Et construire un empire juste pour ton sourire.
Devenir le soleil pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel pour un futur plus beau.


Mais c'est plus fort que moi, tu vois je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien.

 

mardi 25 mai 2010

Devoirs de vacances

 
Consignes:

  • Arrêter la dépression, l'anorexie, la boulimie, les scarifications, les crises d'angoisse, les sautes d'humeur, les T.S. aussi tant qu'à faire. (on va éviter de croire au dicton jamais deux sans trois).
  • Profiter du soleil, de Romain, de mes parents, de la maison, du beau temps, du repos.
  • Organiser le déménagement, postuler pour le master.
En clair, commencer à vivre, arrêter de me comporter comme une ado immature et irresponsable, grandir, arrêter de faire souffrir ma famille, arrêter de me faire souffrir, et envoyer le monde se faire foutre avec courtoisie.

De toute façon maintenant que Maman en sait trop tout...
Ouais, en fait mettre les vrais mots sur tout ces trucs merdiques ça fiche une petite tarte dans la gueule. Et pour ceux qui n'en savaient rien, je vous ai bien eus, screw you.
Aller on y croit! Youhouuuuuu!!!!!!

Je préférais les Passeports cela dit.

jeudi 20 mai 2010

Waterstone m'a tuer

La faute d'orthographe du titre est intentionnelle, référence à Omar, bande de moules. 

Ce matin, je me suis réveillée à 5heures, après trois petites mais plutôt bonnes heures de sommeil. A sept heures trente, je me suis dit qu'il était temps de se lever. J'avais les membres qui tremblaient mais je m'y suis habituée.

J'ai réfléchi à ma situation et je l'ai trouvée ridicule. Alors je me suis préparée, lentement. Et je me suis décidée à sortir. Les pieds dehors, je n'avais qu'une envie - non, qu'un besoin - rentrer. Avoir des murs autour de moi, pouvoir fermer une porte, être maitre de qui me voyait. Les muscles de mes cuisses ne voulaient plus me tenir. Pourtant j'ai marché, comme un nouveau-né un peu. Je suis arrivée à la fac, j'ai rendu une dissertation au bureau, j'ai même parlé avec une libraire deux-trois secondes - puis je suis sortie. Et là, j'étais tiraillée entre l'envie de rentrer me cacher sous la couette et celle de me balader un petit peu, de profiter de l'air printanier du dehors.

Et comme je suis une grosse kamikaze je me suis dit "bof aller pourquoi pas aller au centre commercial tant qu'à faire". Oui, le truc avec plein de gens qui grouillent partout. Sale folle.

Sur le chemin j'ai vu le Summer Market, et les marchands de bonbons aussi. C'était joli.

Devant le C.C. j'ai pris peur. Il n'était que 10h30 du matin, donc très peu de monde. Oui mais, d'un coup d'un seul je me suis rappelé de cette foutue théorie du panoptique/panoptisme de Bentham et Foucault qui est reproduite à la perfection dans ce putain de Centre Commercial. En clair, peu importe l'endroit dans lequel on se trouve, tout le monde nous voit. Aucun angle mort. Filet de sécurité: nul, troué, absent.

Mais j'allais quand même pas m'arrêter en si bon chemin. Je me suis adossée un petit moment contre un lampadaire près du square, tout en farfouillant mon mp3. Là j'ai mis l'album Battle For The Sun de Placebo.

Vous savez, cette étrange réaction émotionnelle pâtissière, la madeleine. Moi j'aime bien appeler ça les synesthésies des sentiments, même si ça n'a pas grand chose à voir. La synesthésie me fascine.  J'aimerai bien l'être une journée, juste pour voir ce que ça fait. Mais comme ça n'arrivera pas je m'invente mon propre don cénesthésique Proustien, celui que tout le monde ressent - celui qui fait qu'une cuillère en bois me fait toujours penser à un burger, que le meurtre d'Agamemnon de Guerin me rappelle le tabulé, ou que le Chanel n°5 me donne envie de mettre un foulard rouge en satin sur le nez.

Bon et bien, le single Battle for the Sun est sorti le 19 mars 2009. C'était un jeudi. Le jeudi, je voyais ma psychiatre. Deux jours plus tôt, ma dieteticienne, les larmes aux yeux, me disait "vous avez pris 200grammes cette semaine". C'était la première fois. Il faisait beau, le soleil narguait mes petites tables Ikea sur lesquelles j'avais mis mon ordinateur. Et j'écoutais ce putain de single et je me suis dit "bof, il a pas tort lui". Et j'étais pleine d'espoir. Et je suis allée à mon rendez-vous le cœur léger.
Alors cette chanson, et cet album, sont arrivés à un moment de ma vie où j'avais l'impression que les choses changeaient. Changeraient. Donc mon inconscient a avalé goulument cette émotion, et comme il savait très bien qu'il allait la flinguer, au lieu de la tuer complètement il l'a mise dans une pochette d'album. 
Donc à chaque fois que j'écoute ces quelques titres, je me sens plus forte. Alors je l'ai mis dans mes oreilles et je suis rentrée dans le Centre Commercial.

Pratiquement personne n'était là. Tant mieux, mais j'étais quand même très anxieuse. Mes muscles se sont raidis, tellement que maintenant, à peine trois heures plus tard, j'ai des courbatures. Alors j'ai filé au Waterstone. Il y avait quelques clients, mais pas assez pour se sentir bousculée ou oppressée. Et bien assez pour ne pas avoir l'impression que les vendeurs vont scruter nos moindres gestes.
Je suis allée au rayon A to Z et je suis rentrée dans un espèce de monde parallèle ou l'argent les névroses le capitalisme les tablettes de chocolat les préservatifs le cancer les ours blancs tout ça rien de tout ça ne comptait. Mon plus grand problème c'était de savoir lequel prendre, lequel sentir, lequel feuilleter Lequel était le plus beau ? Le plus ordinaire ? Le plus séduisant ? Oui, mon plus grand problème quand j'arrive à Waterstone, c'est que je veux tellement tout acheter que je n'achète rien.

Aujourd'hui fut l'exception qui confirme la règle, ma carte bancaire en a fait les frais (jeu de mots.... jeu de mots...).

Regardez comme ils sont heureux là sur mon lit. Et qu'ils sont beaux, tous. Oh oui ils vont s'épanouir chez moi, je les soignerai bien.
Non mais franchement, pourquoi Waterstone décide comme ça sans me prévenir de faire des réductions sur les collections Penguins ?
Donc j'ai d'abord acheté Wuthering Heights d'Emily Brontë. Pourquoi? Déjà, des trois soeurs, c'est ma préférée. Je dois être fascinée par les destins tragiques, je ne sais pas... Certes, les trois soeurs sont mortes très jeunes, et dans d'horribles circonstances, mais Emily fut la première. De quoi est-elle morte ? De la tuberculose, qu'elle attrapa aux funérailles de son frère. Triste ironie. Autre raison qui motiva mon choix :  ça fait des lustres que je veux lire ce roman, son seul roman. On parle toujours de Jane Eyre de Charlotte, mais qu'en est-il des autres ? Aussi, les circonstances dans lesquelles elle trouvait son inspiration m'épatent un peu. Elle s'enfermait dans son jardin et calculait la moindre parcelle de paysage. Elle pouvait écrire un poème sur un brin d'herbe sans être chiante. J'adore ses poèmes. Voilà.
En plus l'histoire a l'air trop bien. Les conséquences d'une âme trop amère d'avoir été rejetée par l'amour de sa vie, ce pour des raisons non pas sentimentales mais sociales. Une vengeance aveuglée par la passion, moi je kiffe, fact.
-> En plus regardez comme il est beau. Il brille, le papier est fin, il sent presque aussi bon qu'une pléiade. Oh et oui, j'ai un vernis magnifique, merci de le constater.
Mais à la base je voulais m'acheter un livre contemporain. Un best-seller, même. Parce que je trouve que je les dénigre bien trop souvent, alors qu'en général quand je m'y aventure je ne suis que rarement déçue. Je me suis toujours pas remise de la claque de James Frey. Alors j'ai farfouillé, farfouillé, et j'ai trouvé le japonais Haruki Murakami. Ca ne vous dit peut-être rien, mais c'est l'auteur de Kafka On The Shore (Kafka sur le rivage). Mais ce n'est pas ce livre que j'ai décidé d'acheter. J'ai lu la quatrième de couverture de After Dark et j'ai accroché ; mes doigts non plus n'ont rien voulu lâcher, je n'ai donc pas lutté. Un petit aperçu :

'[...] Meanwhile Mari's beautiful sister Eri sleeps a deep, heavy sleep that is 'too perfect, too pure' to be normal; she has lain asleep for two months. But tonight as the digital clock displays 00:00, a hint of life flickers across the TV screen, though the television's plug has been pulled out.
Strange nocturnal happennings, or a trick of the night?'
Chaque chapitre, un créneau horaire précis, et le livre se déroule sur un peu moins de sept heures. C'est tellement bizarre que ça m'intrigue.

Troisième livre, Nabokov, Lolita. Parfois j'achète des livres que j'ai déjà lus. Je ne l'ai pas chez moi, car je l'avais emprunté à l'époque. Il y a Dominique Swain sur la couverture, avec les mêmes barrettes papillon que moi. Et la coiffure en tresse qui me fait penser tout particulièrement à une amie très chère. Dominique Swain tout entière me fait penser à cette amie très chère en fait. Puis ce livre, il me le fallait. Acheté, donc.

Les trois autres livres sont tous des Penguins, qui a sorti un collection spéciale où les volumes sont triés par décennies. J'ai vu A Clockwork Orange SANS la couverture banale reliée au film. Là c'est une jambe de femme en talons aiguilles sortant d'un tourbillon coloré, dans les tons de orange bien sûr. J'ai juste trouvé l'illustration excellente, elle rappelle très finement beaucoup de passages de l'histoire.

J'ai aussi acheté I'm the King of the Castle de Susan Hill. La seule chose que je sais à propos de cette femme, c'est qu'elle a une coupe de cheveux affreuse et qu'elle est apparemment plus ou moins fascinée par le gothique littéraire. Soit. Honnêtement, je ne l'ai pas acheté pour l'auteur, mais pour la couverture très jolie, et le résumé du texte paraissait alléchant : la, je cite, 'cruauté' et 'persécution' comme thèmes clefs de l'enfance, à travers deux gamins forcés à vivre ensemble dans une famille recomposée sous l'éducation "aveugle" des parents. Enfants et cruauté, moi j'aime bien.

Arrivée à la caisse le vendeur me dit "Vous avez le droit à un livre gratuit dans la collection Penguin".

Moment de stress intense, la bulle éclate, mes jambes me fuient. Non, ça ira, je sais déjà lequel choisir, ça ne prendra pas longtemps.
The Children of Dynmouth de William Trevor. Un ado étrange qui s'intéresse d'un peu trop près aux adultes, lesquels ne réalisent que trop tard les réelles intentions (qualifées de "sinistres" et "démoniaques") du jeune homme. OK.
Ils sont tellement mignons ensembles mes petits bouquins. Brontë a même enlevé son manteau pour jouer avec les autres :


Bon, ensuite j'ai un peu pété un plomb quand même, alors je suis vite rentrée à la maison en évitant le regard des gens, et là je me suis enfermée dans ma chambre. Je prie pour que personne ne vienne me déranger.
Et peut-être qu'à un moment je vais travailler, aussi. C'est parti.

lundi 17 mai 2010

I just don't know what to do with myself

Je m'étais promis de ne pas créer de compte tumblr car je savais, grand dieu je savais que ça allait saccager mes nuits.

Et puis j'ai décidé de ne pas être une fille de parole alors voilà:

happymistakes.tumblr.com


(Je béni Nick Jago d'avoir un jour dit à Magali un truc comme "make happy mistakes", car cette expression est un peu devenue un leitmotiv, et je la veux inscrite sur ma tombe.)

Bright Eyes spamming

Désolée pour cette deuxième vidéo, mais c'est juste pour dire que... A mon prochain anniversaire, je veux un gâteau bleu, avec des assiettes bleues, et je veux écouter cette chanson en soufflant les bougies.



If it's your birthday
We'll bake a blue cake
And then we'll eat it off these blue plates

dimanche 16 mai 2010

If Winter Ends



And I give myself three days to feel better,
Or else I swear I'll drive right off a fucking cliff,
Cause if I can’t learn to make myself feel better,
How can I expect anyone else to give a shit?
And I scream for the sunlight or car to take me anywhere,
Just get me past this dead and eternal snow,
Cause I swear that I'm dying, slowly but its happening,
And if the perfect spring is waiting somewhere,
Just take me there.

vendredi 14 mai 2010

Mythe de Sisyphe*

Je me suis réveillée ce matin avec encore l'envie de vomir qui me trainait dans le ventre.

J'ai vu le soleil dehors, j'ai entendu mon voisin plaisanter avec son infirmière.

Mon colocataire avait mis la musique à fond, il se préparait un petit-déjeuner dont la bonne odeur a envahi tout l'étage. Et puis il a reçu des amis et depuis une heure ils rient ils rient ils rient.

Je tremble partout, je tremble je tremble je tremble, j'ai les doigts encore un peu anesthésiés, et depuis mon réveil j'angoisse, je panique. J'en ai vraiment rien à foutre des oiseaux dehors.


Qu'est ce que je vais faire.




*"Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux [...]"

lundi 10 mai 2010

Premium Bitter

I just don't have the strength. To do this.
My future is too wide, too hard. It's too much work. I have too much to build, to rebuild, to repair, to forget, to forgive, to erase.
I can't handle it I really can't.
It's too much work.


Why can't I just hide and everyone would forget me and maybe I'd forget myself too and disappear in apathy.

dimanche 9 mai 2010

Anna Quindlen

The thing that is really hard, and really amazing, is giving up on being perfect and beginning the work of becoming yourself.

What happens when you stop trying to reach perfection?

I mean, how does it feel?

I'm just wondering!

vendredi 7 mai 2010

'In a carbon conscious world, we got a fossil fuel chancellor'

Right. I'll write this in English both because it's mainly going to deal with the elections, and because I've just finished writing an essay in Shakespeare's language, meaning my brain hasn't switched on the "French language is your mothertongue please come back to it" option yet.


I don't want to write a so-called political analysis just like hens lay eggs - journalists are far better than me at that useless exercise. I respect everybody's ideas as long as they do not involve this irrational concept named racism. But several things caught my attention as I'm French, therefore my culture is the greatest after all. Yes, British elections were strange to me at first. You don't even know exactly when you are going to vote. In France, we know the date years in advance - in fact, as soon as presidential elections are over, the grounded parties go straight to the back of the classroom with dunce caps and start working better on the next voting. That said, one could wonder whether it is a real punishment or a relief not to be at the head of the government's massively chaotic ship when the crew is French. Mind you, I'm a Labour sympathizer (I truly sympathize...), but come on - if we could strike to increase the amount of French fries in a medium-sized portion at McDonalds, we'd passionately mug their headquarters just like the good old sans-culottes set la Bastille on fire.
Anyway. So yes, it could sound quite bizarre, but in the end, it is probably not such a bad idea. Elections have to be called within five years of the last opening of Parliament.

UK: government crisis? Okay, let's vote and change the staff!
France: government crisis? Damnit, gotta wait for two years before next elections.

Ah, British pragmatism... OKAY it doesn't really work like this in France as we have other elections which can greatly change governments' policies... I'm just taking the piss.

Another thing surprised me as I am a typically French person: the general election day is a Thursday. You know, the day when everyone's at work. Some friends of mine had to wake up earlier to go and vote. Others had to force themselves into going to the poll stations after a hard-work day. Voting in the United Kingdom requires motivation.
However, French abstention rates are very similar to UK ones, or so I've seen. After all, we, the French, like to go fishing on Sunday afternoons. Striking all week is nerve-breaking.

But what I really am enjoying is the media panic attacks elections seems to create. I often buy newspapers to see what kind of delirious articles so-called specialists are going to write. I like the sarcastic tone most media adopt, although sometimes I'm quite annoyed at how non-serious they can be. Gordon Brown may have depicted this old lady as a bigoted woman - does this really require editors to turn their headlines into a gossip-contest? 
I have to say that this overwhelming satire is sometimes a bit thick - but it is mostly,entertaining. I might be wrong, but to me, most newspapers sounded more like Le Canard Enchaîné than Le Figaro (I'm talking about satire vs seriousness, not political tendency).
 And not only media take part in the game - brands of all sorts customize their products just for the elections. I'll let you decide whether this is funny or appalling:
















Such humour, although it does exist in France, seems to be more widespread in the UK.  Or at least, more accepted, so that even serious newspapers can have a laugh. (Don't get me started on the quality of most newspapers here though.). Some might say it demeans the crucial consequences of the elections, I'd reply it can also be a way to attract those who would not really care about it at first.
But, what am I doing here... Comparing the UK and France? Have I turned crazy? They're not even on the same continent!

...
Are they?

YES. Yes, you are part of Europe, you little rebellious pounds-loving island. (I'm not saying you're fat. I'm just underlining your tender feelings for the Queen's face on notes). And yes, you are confronted to similar problems. Those of the continent, you know. Unemployment, low wages, violence, etc. But also, democratic problems due to both abstention and the lack of alternatives people seem to complain about. It seems like most Europeans have given up on politics. Voting now tends to flirt with the word 'against' rather than 'for'. But however big the disappointment can be, voting is not something to be taken for granted.
So, vote. The main argument, the casual sentence you hear everywhere, is, "express yourself". What if you have no idea who to vote for? What if you don't care, or don't identify with anyone, or have no opinion? I say you shall vote anyway to express the fact you know you are playing a key role in democracy. The reason most people give for not voting is that they don't know who to vote for. Well, if I vote, it's not only to chose someone (although it could be worth considering thinking about it). I vote because I ought to, because I want democracy, or what's left of it, to survive. Not voting is somehow coming back to totalitarianism.

You know I love you, Marmite creators (why, ooh why have you given birth to that?). However, if Cameron makes it, I shall happily go back to my homeland and  bravely face our little dwarf of a president.


PS: 99% of this article really is just meant to be stupidly funny. The aim of this article is not to create a political debate, it's just a way to talk about several subjects on a very light tone - and also to keep myself busy.

PPS: the title of this article comes from David Cameron, delightfully stabbing Gordon Brown with the help of literary techniques.

jeudi 6 mai 2010

He who sings scares away his woes


Sing for your lover like blood from a stone
Sing for your lover who's waiting at home
If you sing when you're high
And you're dry as a bone
Then you must realise that you're never alone
And you'll sing with the dead instead


(c) ADOUR on dA

mardi 27 avril 2010

samedi 24 avril 2010

I'm born again with no life to lose

Je rentre d'un mois capricieux passé entre la France et l'Angleterre. Romain est parti. Mais tout ça, c'est bientôt fini. A Kingston, le temps fut (est) magnifique, alors on a passé notre temps dehors, à flâner à Richmond Park ou à faire du shopping. J'ai aussi pu faire visiter China Town, Soho, Oxford Circus et Notting Hill à Romain. On a aussi fait la Grande Roue, le fameux London Eye, et bien que clichée et très chère, c'est une expérience à vivre. C'était magnifique, surtout qu'on avait choisi la bonne horaire : le soleil se couchait, la nuit tombait sur Londres. Evidemment, on a aussi passé une grande partie de notre temps chez O'neill's. Si je pouvais emporter ce pub dans mon sac et le sortir quand bon me semble, je le ferai.
Une fois rentrée de l'aéroport, lui parti, moi encore ici, j'ai ouvert la porte de ma chambre pour en découvrir avec surprise les meubles et les murs tapissés de post-its verts, roses et jaunes. Romain les avait collés alors que je l'attendais au rez-de-chaussée. Des petits mots doux partout. Il y en a une quarantaine. Je vais les scotcher pour être sûre qu'ils ne tombent pas. Un petit aperçu :

I'm in love.
Hier, j'étais au concert de Black Rebel Motorcycle Club. Je n'ai pas envie de faire de compte-rendu détaillé, il serait ennuyeux à mourir. J'ai eu très peur au début car personne ne bougeait dans la fosse, alors que j'étais au premier rang... Mais dès que Berlin a retenti, plus personne ne s'est senti pisser si j'ose dire. Résultats physiques au lendemain du concert : un vingtaine de bleus, un poignet gonflé (bah oui j'ai essayé de tenir en place mais j'ai comme qui dirait voyagé sur deux mètres), 6 longues griffures non-identifiées sur le bras droit, un orteil taille Deluxe, et 3 ampoules. Good, good stuff. Mais j'ai mal. Robert Levon Been n'était certainement pas dans son était normal, à évacuer des ouragans de transpiration, et, et, et... A dégommer sa putain de belle basse après Spread Your Love. Je n'ose même pas imaginer à quel point il doit regretter son acte aujourd'hui. OK, c'est Rock 'n' Roll, mais ça coute cher, et on s'y attache aussi.
Quant à Leah Shapiro, je l'ai trouvée parfaite. Elle a juste la gueule de l'emploi, alors que, sincèrement, une fille chez BRMC, n'est pas idée évidente à imaginer.

Sinon j'espère sincèrement ne pas apparaitre sur leur DVD, ou je me tire une balle. Sauf s'ils retiennent juste le cliché que le photographe a fait de mes jambes (wtf), là c'est pas grave. Mais y'avait plein d'autres gens dans la queue alors pourquoi moi sérieux -_-

Là je suis partie pour un mois et demi de travail intense pour boucler mes dissertations et faire mon dossier master... Joy.


dimanche 21 mars 2010

Goodbye

For now, not for good.
And nothing works, just living hurts



-

I better be quiet now
I'm tired of wasting my breath
Carrying on and getting upset
Maybe I got a problem, but that's not what I wanted to say
I'd prefer to say nothing.
I got a long way to go
I'm getting further away.
Had a dream as an army man with an order just to march in my place
While a dead enemy screams in my face
But I better be quiet now
I'm tired of wasting my breath
Carrying on, not over it yet.

jeudi 18 mars 2010

Cioran

"Dans la matière dont nous sommes pétris, dans sa plus profonde impureté, se trouve un principe d'amertume, qu'adoucissent les larmes seules. Si, chaque fois que les chagrins nous assaillent, nous avions la possibilité de nous en délivrer par les pleurs, les maladies vagues et la poésie disparaitraient. Mais une réticence native, aggravée par l'éducation, ou un fonctionnement défectueux des glandes lacrymales, nous condamnent au martyre de l'œil sec. Et puis les cris, les tempêtes de jurons, l'auto-macération et les ongles implantés dans la chair, avec les consolations d'un spectacle de sang, ne figurent plus parmi nos procédés thérapeutiques. Il s'ensuit que nous sommes tous malades, qu'il nous faudrait à chacun un Sahara pour y hurler à volonté, ou les bords d'une mer élégiaque et fougueuse pour mêler à ses lamentations déchainées nos lamentations plus déchainées encore. Nos paroxysmes exigent le cadre d'un sublime caricatural, d'un infini apoplectique, la vision d'une pendaison où le firmament servirait de gibet à nos carcasses et aux éléments."

I was off in some empty daydream

La Saint Patrick, la jolie Saint Patrick que j'ai passé dans un hall of residence.

Il est six heures du matin et je sais que je ne vais pas fermer l'oeil de la nuit. Pour une raison que j'ignore, mon ordinateur a décidé de se recharger, alors je profite du répit qu'il me procure pour m'occuper un peu. Sur mon lit j'épie le jour qui se lève. Je pense que dans quelques heures j'irai me promener vers la Tamise pour profiter un peu du silence matinal des villes paresseuses.

WARNING: NE LISEZ PAS, C'EST CHIANT A MOURIR
Comme je n'avais pas de connexion Internet ces derniers jours, j'ai beaucoup lu. Je ne dis pas ça pour paraitre intellectuelle, j'ai lu comme quelqu'un joue aux jeux vidéos. Pour passer le temps et me faire un peu de companie.
Et cet espèce d'isolement que j'ai provoqué en me glissant sous mes couettes de mots m'a beaucoup fait penser à la nature de l'homme.
Sérieusement... C'est à rire, jaune, un jaune vif d'hilarité désespérée. Disons que, l'Homme, est un individualiste. L'accès à son bonheur personnel est naturel. La générosité ? Bien sûr qu'elle existe, mais inconsciemment, n'est ce pas aussi un moyen de se rendre soi-même heureux, par l'extase que le don de soi nous procure ? 
Bref, je ne parle pas d'individualisme comme d'un fait social qui catégorise les Hommes en machines à profits, mais plutôt de quelque chose de naturellement présent, peut-être, sûrement inconsciemment, en chacun de nous. Inné, si j'ose dire. En rapport aux désirs.
Alors nous sommes, dirons-nous, en quête de notre propre épanouissement, quelques soient les manières. 
Mais la place d'Autrui dans notre existence ! N'est-elle pas aussi grande ? Un être cher nous manque, souffre, meurt, et c'est nous-même qui souffrons. Même en termes d'identité, on se construit, on se définit en fonction des autres, des groupes dans lesquels nous évoluons, ceux que nous rejetons. Et nous prenons conscience de ce que nous sommes en voyant ce qui chez Autrui ne nous correspond pas, n'est pas Nous.
On est rien sans Autrui.
Donc l'Homme est un individualiste qui dépend d'Autrui pour se construire...
La belle ironie.

Ta gueule Euge.

(le ciel s'est levé bien vite)

jeudi 11 mars 2010

They say that kitsch is back in fashion...


J'ai décidé que cette robe avait été faite pour moi. Ok, la super-hot mannequin y est pour beaucoup et la robe ne serait pas aussi belle sur moi - MAIS DE TOUTE FACON LA QUESTION NE SE POSE PAS PUISQU'ILS N'ONT PLUS MA TAILLE.

Post pathétique, j'assume.
Jelaveuxjelaveuxjelaveux.com/size8comebacktomotelrocks

Va t'faire soigner en Angleterre, va voir la gueule de leur métro

En mode ermite asociale à Londres, c'est dur... Mais je dois absolument travailler dur avant le concert d'IAMX, car mes deadlines sont la semaine suivante (littéralement le lundi 22...) et je n'aurai pas l'occasion de travailler ce week-end là.
Je viens de pratiquement finir un commentaire de texte, il me reste un rapport ethnographique à faire et une analyse sémiotique de deux photographies. Mon commentaire de texte est ridicule.  "Oh bah oui les médias ils construisent les identités raciales, et la mondialisation ça a homogénéisé les identités mais en même temps, non ! Et puis le 9/11 a foutu la trouille à tout le monde du coup les gens d'Europe de l'Ouest ils ont trop peur de l'Islam".
Aujourd'hui je suis allée en cours à 9h, le professeur n'était pas là. Je suis restée à la fac jusqu'à 11heures, pour le cours d'après, qui n'a servit à rien. Ah, si, j'ai fait des carrés magiques et je suis encore arrivée à 98.
Heureusement que vendredi je sors (Grammatiiiiics) à Londres.

Sinon, j'écoute J'accuse de Saez depuis une demi-heure. Je ne sais même pas si j'aime le titre ou pas... Mais son accent me fait rire. Et puis, il parle de moutons.

vendredi 5 mars 2010

A strange glow in the sky

Nous en sommes à cette période où le soleil commence à dégager l'hiver de son nid sans pouvoir encore réchauffer l'air.
Et le ciel devient fabuleux, c'est un des paysages que je préfère : coller son nez en l'air et rester au chaud derrière sa fenêtre. 
Ce soir, de ma chambre, il est particulièrement beau. Le jour commence à dormir, les trainées blanches des avions font concurrence aux nuages qui s'allongent discrètement dans leur toile bleutée. 
A ma droite, un rose très vif, presque fluorescent, j'avais rarement vu ça. Et à ma gauche, c'est le violet qui domine la ville.
On dirait trois paysages différents dans un même ciel.

Alors je touche la vitre de ma fenetre comme pour voler un peu d'âme à ce spectacle. Et réapprendre à me réchauffer un peu le coeur.



Bright eyes,
Burning like fire
Bright Eyes
How can you close and fail?

mercredi 3 mars 2010

"The coolest band around"



Ils sont juste trop bons, c'est flippant.

mardi 2 mars 2010

Could I laugh again

J'en ai marre marre marre de cette putain de dépression de merde.
Voilà c'est dit, on passe à autre chose maintenant.

dimanche 28 février 2010

They're correcting they correct my heart

Meeeeeeeerde. Ils étaient la veille de mon anniversaire à Lyon quoi.
Et non, je m'en remet toujours pas, je suis toujours aussi dégoutée, sale éternelle insatisfaite que je suis ! Je voulais poster une vidéo du live en question mais non, j'y étais pas, alors vous n'y avez pas le droit non plus. Na.




Wounded heart song of the week.

vendredi 26 février 2010

"Mais pourquoi regretter un éternel soleil, si nous sommes engagés à la découverte de la clarté divine"

On se suicide toujours trop tard. Et quand l'opportunité s'arrache à notre destin, on se retrouve prisonnier d'un monde que l'on a déjà quitté. Nos émotions ne réagissent plus logiquement aux évènements, notre corps perd ses humeurs, et l'on attend que le sang qui coule encore brûle le reste de nos organes pour qu'enfin le départ s'achève. Mais elle n'attendait pas ce moment, elle le provoquait. Sa tête, déserte de pensées, lui permit de s'endormir très vite. 

Le lendemain, elle ne se souvenait pas de ses rêves.

Yes, my friend and I are debating about golf, porn and cars

Hier je suis allée voir Blood Red Shoes, que j'avais déjà vu à Lyon, et c'était top, malgré les quelques bleus que je porte maintenant fièrement sur mon dos...

Mais surtout, j'ai eu mon semestre, j'ai validé toutes mes matières. 





Le vide est-il une passion de l'âme lorsqu'il est démesuré ? 



lundi 22 février 2010

"So glad you've come, Hopeless"

Mon séjour en France, une gastro, mon retour à Kingston,  la venue d'Eline une semaine et la pluie de travail qui commence à me mouiller le cerveau = pas d'actualisation.
J'arrive...

EDIT

Donc me voilà, ce soir, à retarder l'échéance. Comprenez, j'ai une bonne brouette de travail qui m'attend.
Je me suis promenée dans la rue aujourd'hui, entre deux quintes de toux (parce qu'évidemment je suis encore malade), et je me suis rendue compte d'une chose. J'espère avoir raison.
Lorsque l'on déménage dans une autre culture, peu importe qu'elle soit très proche ou très différente de celle dans laquelle nous sommes nés. On grandit toujours en elle, on en apprend sur nous-même. Elle nous rajoute une petite couche de personnalité ou change totalement notre regard.
Moi, pour l'instant, elle m'apprend simplement à moins regarder le regard des autres. Ici, on est le plus souvent entourés de personnes qui, certes, comme tout le monde, vous jugeront sur votre aspect extérieur, mais qui savent le plus souvent faire preuve de plus de tolérance.
Alors ce soir je marchais dans la nuit en direction de Sainsbury's, et je me battais avec ma robe, qui n'arrêtait pas de remonter avec mon sac.
Et comme d'habitude, personne n'y prêta attention. Tout le monde s'en fout. Je pourrais avoir les cheveux roses, des collants léopards, les gens sont comme ils sont et ils le revendiquent.
C'est ce qu'il manque à la France. Et quand je reviens dans ce beau pays où je suis née, j'aime rédécouvrir l'odeur du bon pain, celui du vin, j'aime redessiner du coin de l'oeil les paysages ensoleillés du sud et ré-entendre l'accent fruité de ses habitants. Même les poules qui caquettent à 4heures du matin me manquent.
Mais j'ai un regret : celui d'être constamment jugée par les inconnus qui scannent les moindres mouvements, qui jugent sur le moindre détail eclectique.
Sauf que maintenant, je les emmerde.
Vivre ici m'a appris à emmerder le monde et j'espère ne jamais oublier cette belle leçon de vie.

vendredi 5 février 2010

If you crash your car into your best friend's house...

Hier soir je suis allée diner avec Dani à Camden dans  un pub Londonien d'une très belle réputation nommé  le Loch Tavern. Plus tard dans la soirée, un musicien venant de York, Benjamin Francis Leftwich, (anciennement Lights) jouait un set acoustique tout soyeux. Assises par terre devant la scène à décuver notre vin et digérer notre repas, on s'est un peu perdues dans les nuages sonores de sa douce petite voix. J'avais déjà écrit un article sur lui, à la belle époque de Com"Together - article qui a disparu à jamais, puisque mon ordinateur a effacé tous mes dossiers au printemps dernier et que le site web a été hacké. Si quelqu'un a conservé une copie, pitié donnez-la moi, c'était mon plus bel article...
J'avais un peu l'impression d'être de retour à York. C'était agréable.
On est ensuite rentrées en train à Kingston, fatiguées, comateuses, mais heureuses à vrai dire. Puis ce matin j'ai eu cours de littérature avec un professeur spécialiste de Salman Rushdie, physiquement moitié Christophe Willem moitié Matt Bellamy... 

Et depuis quelques heures je mange mes bouquins, je bois du thé, et j'écoute Elliott Smith.

Be content with what you have and take joy in the way things are. When you realise you have all you need, the World belongs to you.

Cette phrase assoupit un temps les tourments du héros du roman que je suis en train de (re)lire. Ce héros qui se dit brisé en millions de petits morceaux.




mercredi 3 février 2010

Your tears are cheap

"Personne n'était là pour la réveiller lorsqu'elle faisait ces cauchemars délirants. La nuit, ses émotions cachées s'époumonaient de chagrin, écartelaient les moindres pores de sa peau et balafraient son visage d'absurdes convulsions endormies. Mais ces aliénations d'inconscient n'étaient que de paisibles égarements comparés aux étourdissements des matins qui suivaient. Celui-ci en particulier. Les yeux à demi ouverts, elle se mit à réaliser que l'accalmie s'était glissée dans les souvenirs. Une bruine de songes la tira vers la vérité de son présent, triste évidence qu'aucune couette de sauvetage ne pouvait effacer. Une fois les yeux réveillés, les remords se bousculaient sur le large divan de ses névroses. Ce qu'elle avait dit, ce qu'elle avait fait, ce qu'elle avait englouti, elle ne s'en rappelait que très peu, mais elle sentait les tourbillons biologiques de son corps qui, tout en travaillant ses organes, lui démontraient sa faiblesse. En se levant elle trébucha sur la bouteille d'eau qui s'était déversée sur le sol de son appartement. Ce sol si froid, d'un bleu vide et  silencieux qu'elle détestait regarder. Elle haïssait cette couleur. Elle lui rappelait son incapacité à admirer le ciel des beaux jours, celui qui la confrontait à ses vertiges de désespoir. Lever la tête lui donnait la nausée. Elle se contenta donc de baisser les yeux sur son céleste enfer azuré et s'allongea par terre. Alors que les flammes du linoleum lui léchaient le corps, elle plongea goulument son regard dans le plafond tourbillonnant et tenta de reprendre le contrôle."

"People always clap for the wrong things."

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas réellement mis à jour mon blog. Entre mon retour à Kingston, ma semaine de bonne maladie, la venue de Romain, mon escapade à Bristol et la rentrée, j'ai eu, dirons-nous, peu de temps à consacrer à cette page. Mais surtout, j'écrivais une nouvelle, d'une vingtaine de pages, que j'ai terminé en sept jours. Elle m'a servie de défouloir. Le mois de janvier est mieux passé que prévu. Reste le mois prochain, que je redoute comme la peste depuis mon année de seconde où j'ai passé mes vacances de février à pleurer matin et soir dans mon lit sans réellement cerner le problème. Depuis je répète rigoureusement le même scénario à chaque fois. On verra.


Update : ah bah ça y est le mois de février vient de s'abattre sur moi. J'en prend plein la figure, c'est que c'est un généreux, cette année. Grand cru 2010.

Je rentre en France pour une petite semaine mardi prochain. J'ai hâte. Ici, j'ai repris les cours depuis peu.  La masse de travail est spectaculaire et le temps passe bien rapidement. On nous demande vraiment énormément. Enfin, I will manage. C'est pas comme si je ne bossais pas dur.

Alors que je terminais goulument ma crise de nerf (liée à mon retour en Angleterre et à l'état pitoyable de ma maison), ma colocataire Dani s'est gentiment proposée pour me sauver la vie : elle m'a emmenée quatre jours à Bristol, la ville dans laquelle résident ses parents.
Figurez-vous que c'est une très jolie ville, ce qui est, en toute honnêteté, chose rare en Angleterre. On y trouve beaucoup d'espaces verts. La ville est en pente, ce qui fait qu'une fois au sommet la vue est exceptionnelle. L'organisation de la ville est parfois très particulière, surtout en ce qui concerne les trottoirs : ils font parfois plus de deux mètres de haut. Avant, cet espace était la plupart du temps réservé aux chevaux ; maintenant, tout a été reconverti en magasins divers. Ci-dessous vous verrez quatre photos. Sur la deuxième, je marchais sur l'un de ces fameux trottoir.
Les magasins sont aussi très intéressants, souvent uniques et assez petits. Quant aux habitants, ils ont un style très personnel, indé, dirons-nous. Il faisait très froid mais nous avons passé de très jolies journées à faire les magasins, à visiter, à découvrir. Je suis notamment tombée à moitié amoureuse d'un café nommé "The Boston Tea Party". Déjà, j'adore le nom. Mais surtout, leur café latte, quel latte ! J'en rêve encore la nuit.
Les parents de Dani furent fort agréables et accueillants, sa mère m'a d'ailleurs fait visiter beaucoup de charmants endroits. J'ai même vu des vignes... 




























Sinon, J.D. Salinger est mort. L'auteur d'un de mes livres favori, qu'une amie très chère m'a offert il y a quelques années de ça. Oui, c'est si commun de parler de ce roman, The Catcher In The Rye, comme un bouquin qui change la vie. Beaucoup de gens disent ça. Et bien, peut-être le disent-ils parce que son pouvoir est tout simplement incroyable.

N'empêche, depuis je fais toujours attention à la façon avec laquelle je tiens la main de quelqu'un.

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... she was terrific to hold hands with. Most girls, if you hold hands with them, their goddam hand dies on you, or else they think they have to keep
moving their hands all the time, as if they were afraid they'd bore you or something. Jane was different. We'd get into a goddam movie or something, and right away we'd start holding hands, and we won't quite till the movie was over. And without changing the position or making a deal out of it. You never even worried, with Jane, whether your hand was sweaty or not. All you knew was, you were happy. You really were.

vendredi 15 janvier 2010

Back in fashion




De retour à Kingston, je posterai quand j'en aurai envie. Noël agité, magnifiques vacances à la montagne, Nouvel An agréable, retour Anglais désastreux, craquage tel que Romain s'est acheté des billets pour venir me voir un week-end. Il arrive dans quelques heures. Tellement malade que j'ai cru que j'allais y passer.

Sinon, j'ai la pression à cause d'un examen écrit en fin de semaine prochaine, en Art Moderne. J'avais choisi ce cours pour en apprendre plus sur ce courant qui m'intrigue et qui m'intéresse beaucoup ; le seul problème c'est que je suis une pauvre Licence 3 communication/anglais, entourée de Licences 3 d'histoire de l'art, donc j'ai du retard. Beaucoup de retard. J'aimerai dire que je bosse comme une malade, mais pour une fois ça n'a pas été le cas, j'ai un peu abandonné cet enseignement en cours de route.

Mais vous connaissez la bonne nouvelle ? Je pensais avoir totalement raté mon oral dans cette matière quelques semaines auparavant... J'ai eu 16, la meilleure note attribuée étant 17.
Je ne me jette pas de fleurs, je dis surtout : j'ai une des meilleures de la classe alors que celle-ci est censée être beaucoup plus avancée que moi... Ca donne une idée du niveau, oui, les universités anglaises sont très cotées, ma fesse droite ouais.
Mais bon je vais pas me plaindre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Et j'ai encore ce stupide examen écrit, je crois que je me débrouillerai mieux si on me demandait de marcher sur un fil en portant un éléphant accro au Nutella.